vendredi 14 novembre 2014

somewhere between the lines

... And I shuddered again, realizing that what he was looking for, in this hellhole of a place, I finally had found it, deep inside the last look of a distressed, tortured woman. Hidden between the woundd, the lies, the instinct to survive, I saw it as a shadow passing before the trigger, the barrel pointed to the forefront of the terrified woman, as she realized what I was gonna do.

I felt fear in her eyes, but that changed as she looked up and locked up her's with mine's. Shock came and went, as she saw the horror in my eyes, and her glance became less fearful. Her face unlocked from the frozen state it was since she was brought to the room, and her whole being seemed to relax itself a little. She looked away from my face then came back on it, her eyes seemingly asking me, to not look away from her.
To help her.

Before I had understood what I was doing, my left hand had brought back up the semi-automatic, setting it up squarely in her forefront. My eyes never quitted her's, and, just before the detonation, I saw it in her eyes, tears falling down silently on her cheeks, and, out of that face that had seen so many hardships, a small smile opened up, as if only for me.

As if thanking me.

Then her whole body shook down, and fell on the floor. Numbness took me, far stronger than ever before. I stood in her shadow, or her as a shadow of mine, indifferent to world around me, the people shrieking, guns being pointed at me.

A hand appeared on my shoulder. Jack-h looked at me quizically, not angry nor even annoyed, even though I had killed his merchandise, and fucked up the party. He then shrugged and smiled.  "Money for you, then."  In his other hand, a bottle of brandy came up, shoving it in my empty hand, as he pushed me out of the the place.

 I didn't resist, I didn't even realize I was moving. When I started to look around me again, I was a hundred meters from the party, and the music was stomping on again.

I closed my eyes, opened them again, still I kept seeing her face. What was haunting me was not the fear, the horror, the fact that I had killed her. In her eyes, I thought I had seen it, milliseconds before the last tug of the trigger, beneath the fear and the exhaustion. Peace. Peace of mind.

dimanche 17 novembre 2013

Demain partie 2: Entre les mondes

-On continue à avancer.
-Vraiment? C'est pas une bonne idée ça, sergent.
-Une chance qu'on ta pas engagé pour penser, alors, Rousseau. On continue.
 Avec un bruit de dégout, Max ravala ses derniers arguments et repris sa position dans la file. La marche repris, la vitesse de pas restant toujours très lente.

Après quelques minutes de plus dans la zone, ce fut le tour de Goudreau, en tête de file, de s'arrêter. Même avec les injections du sergent, il lui fallut près d'une demi-minute pour enregistrer son arrêt. Il se retourna alors, et regarda le sergent, ses yeux écarquillés, comme perdus dans le néant qui nous entourait.

-Désolé sergent, c'est juste que... c'est vraiment trop silencieux. J'ai pratiquement l'impression de ne plus entendre mon propre battement de coeur.

Le sergent soupira, et nous regarda tour à tour, dans les yeux. Ce qu'il y vit ne dut pas lui plaire. Il tassa la capuche de son habit anti-radiation déjà entrouvert, enleva son casque, le jeta par terre de frustation puis s'assit dessus.

-D'accord. Bivouac.

Nous nous écrasames tous par terre, à moitié poupées de chiffons. Personne ne parla pour quelques minutes, s'affairant à l'usuel ouverture et "dégustation" de nos plats pré-emballés. Le saumon dans le mien ne semblait pas provenir de l'eau, en tout cas. Tandis que nous mangieons en silence, le sergent nous observait, et fini par rompre le silence.

-Bon, récapitulons tout ca. On est en plein milieu de l'europe, dans une zone ou trois missiles atomiques sont tombés, à quelques dizaines de kilomètres l'un de l'autre. On est une des premières équipes en trois ans à avoir l'autorisation d'explorer les lieux. Et, en plein centre des explosions, à la place du charnier radioactif auquel on s'attendait, on tombe sur ca, dit-il, pointant le sol légèrement vitrifié, parmis les roches et les morceaux de bétons. Pas de ruines, pas de corps, et surtout, pas de radiation. Des idées, Brandt?

J'avalai de travers ma bouchée, puis racla ma gorge. Je parti pour parler quand je me rendis compte que non, je n'en avais pas. À la place, je parti du sens opposé.

-La vitrification est une signe d'une explosion nucléaire, non? Donc, il y a bien eu explosion.
-Pas besoin de raconter tout une autre fois, grommela Goudreau. 
Je lui jetai un regard noir et continua.
-Mais alors, pourquoi est-ce qu'il n'y a plus de radiation ici?
-Un nouveau type d'arme peut-être? suggéra jackson. Non-nucléaire?
 -Pourquoi est-ce qu'il y aurait eu des radiations sur la première partie du trajet alors? fit remarquer Goudreau.
Nous restâmes perplexes quelques instants.
-Peut-être que l'endroit a été un test pour un engin anti-radiation?
-S'ils avaient réussi à  en produire, dit Rousseau, on le saurait et....
Une idée nous traversâmes tous la tête en même temps, et nous nous retournâmes d'un coup pour regarder le sergent. Il soupira.

-Non, dit-il, je n'ai même jamais entendu parler d'une réussite dans le domaine. De plus, rajouta-t-il, pourquoi ici? Si quelqu'un aurait voulu tester ce genre d'engin, pas besoin de s'enfoncer une journée et demi dans les zones irradiés pour le faire. 
-Et s'ils voulaient le garder secret?
Pourquoi faire? rétorqua le sergent, à bout de patience. Les nations-unis sont pratiquement prèts à donner à n'importe qui qui réussit à trouver une façon viable de s'occuper des radiations toutes les prix nobels d'un coup. Y'aurait surement même sa propre fucking télé-réalité. Non, conclut-il, je ne pense vraiment pas que ce soit le cas.
-Qu'est-ce que c'est alors?
-Aucune idée, admit le sergent. Et c'est pas notre problème, présentement. Assez parler. On bouge.

Après deux heures de marche, le sergent finalement s'arrêta. Son regard disait ce qu'on savait tous à ce point.

-J'pense ben qu'on est perdu, confirma-t-il. Comment de kilometres qu'on as marché selon toi, Brandt?
-Une dizaine au maximum, affirmai-je, après un rapide calcul mental, Surement plus six. 
-On devrait pas avoir déjà rejoint l'autre côté du cratère, alors?
-On a aucune idée de sa grandeur réelle, rétorqua le sergent. Il se tourna vers moi a nouveau. Et les radiations?
Je jettai un regard a la machine silencieuse. Elle affichait un chiffre légèrement supérieur à la dernière fois, mais toujours sécuritaire.
-Pas de changement. J'commence vraiment a me démander qu'est-ce qu'il s'est passé ici.
-T'es pas le seul grommela Max, qui monta ensuite la voix. C'est tu moi ou ya maintenant du brouillard?
Tous pris par surprise, nous regardâmes autour de nous, pour confirmer qu'une légère brume nous coupait le champs de vision. Étonné que je ne m'en sois pas rendu compte avant, je me mis à regarder plus attentivement, pour constater que la brume en fait, s'épaississait. 
-C'est quoi ste merde là? demanda Jackson. 
 Le sergent partais pour répondre quand, dans le coeur du brouillard en avant de nous, une lumière apparut, faiblement, pour s'éteindre juste après. Quelques secondes plus tard, elle réapparut, un peu plus fort, un peu plus long, pour ensuite s'éteindre a nouveau et renaitre, toujours plus forte, plus longue.
-Qu'est-ce que... commenca Max, qui se ferma la gueule après quand le sergent lui jetai un regard lourd, incisif.
-Aucune idée, avanca-t-il. Mais ca s'en vient vers nous.
 

mercredi 30 octobre 2013

Demain (Un nouveau Monde) 1ere Partie

Sous les nuages radioactifs, le paysage était lugubre. Les pas lourds dans ma tenue anti-radition, je sculptait les décombres de mon regard, avancant à travers les squelettes des immeubles, vers l'épicentre des explosions qui avait eu lieu trois ans auparavant ici. L'atmosphère était irréelle,avec le lever de soleil qui couchait les ombres dans mon chemin, comme des fantomes de buildings morts, leur squelettes de métals jonchant l'horizon.

Perdus dans mes pensées, je sursautai en entendant des pas dans le gravat de béton qui jonchait les rues. Je retournai la tête pour apercevoir Max qui s'approchait, un sourire fendant son visage derrière sa verrière.

-Et? Quelque chose  d'intéressant ou t'es juste encore dans la lune? 

Je partais pour répondre quand je décidai que la question ne valait pas la réponse, et je me remit à marcher plus vite. Max ricana, et son rire se perdit dans la statique de la transmission.

-Rapport, Soldats. tonna la voix du sergent dans mon casque. Et arrêtez de rire. Ca me rend nerveux.
-Aye, sir! Rien a raporter.
Ricanement de la part de Max.
-Et le compteur geiger?
-Toujours dans le rouge, répondit-je, regardant l'instrument dans mes mains qui criait toujours à qui l'entendait que les environs était irradiés à un niveau mortel.
-Un chance qu'on a la technologie des américains, hein Sam?
-Ferme ta gueule Max, répondit-je, et continue a regarder.
Ricanement à nouveau. 

Le silence reprit sa place dans mon casque, et, en l'espace de quelques instants, la monotonie du bruits de mes bottes sur les gravats et de l'hurlement aigu du compteur geiger me repoussa dans les retranchements dans ma tête, alors que nous avancions de plus en plus profond au coeur de la zone interdite. 

Le paysage lentement se métamorphosait, le soleil l'éclairant de plus en plus tout en cherchant son zénith, les édifices étaient de plus en plus nus, leurs carcasses commencant a montrer des signes du soufffle primaire des explosions nucléaires qui avait décharné l'endroit plus de trois ans auparavant. Leurs squelettes d'acier dans notre champs de vision se tordait vers notre direction, et le silence qui s'était installé parmis les membres de l'équipe sembla s'épassir, brisé seulement par le cri constant du compteur geiger.

-On doit pas être loin maintenant, non? demanda Jackson, en fin de file.
-Selon les informations, oui, confirma le Sergent, le doute dans sa voix. J'en comprenais la raison. Même seulement trois ans après la catastrophe, beaucoup de faits manquait, et ceux qui était connus étaient vagues. La propagande et la désinformation s'en était chargé.
 -Est-ce que c'est ca alors? Pointa au loin Goudreau, en tête de file.

Au loin, une zone éclaircie était apparue, autour duquel les buildings semblait se minituariser au fur et à mesure qu'on s'en rapprochait. Arrivé à la limite de la zone, nous nous arrêtames tous de stupéfaction. En avant de nous s'étendaient une zone totalement nue, qui s'enfoncait lentement dans le sol autant loin que portait les yeux, un cratère énorme qui semblait pratiquement trop grand.

Le silence s'était épassit à un point tel que je n'entendais plus rien, comme si l'endroit aspirait les sons. Pendant quelques minutes, nous restames immobiles face a cette vision, et quelque choses grimpa lentement dans ma conscience. Quelque chose manquait. Mes yeux s'équarquillèrent quand je compris, et je jettai un regard au compteur geiger dans mes mains. Il était maintenant completement silencieux. L'écran affichait un 0.00018, une valeur totalement dans les normes de la vie.

-Mais... ma voix se bloqua avec l'incompréhension, Où sont passé les radiations?

vendredi 28 septembre 2012

AVE. R. Tissement.

J'ai eu un flash hier, d'un vieux projet d'histoire qui était plus basé sur la transformation psychologique face a la mort et au fait de tuer, qui s'accorde parfaitement avec mon projet de roman Meute, ce qui a fait de tout cela une trilogie, peut-être même une pentalogie. Je vais me concentrer sur le premier tome, que j'avais nommé (il y a longtemps) Ce Soleil couchant qui ne se relèvera plus Jamais. Le nom risque beaucoup de changer, mais pas l'Histoire. Je vais en publier les balbutiements d'ici peu.


Bonne lecture!

mardi 14 août 2012

Le regard de la ruine.

Sous ses yeux, le vent fouettait le lointain, faisant disparaitre dans les bourrasques l'horizon et les ruines qu'il abritait des yeux des voyageurs.

Assis sur le toit d'une église à moitié écroulé, une bouteille dans une main, une cigarette dans l'autre, Jashin était pensif. Dans ces environs, ce n'était pas les ruines qui manquait, mais la présence d'être humains.

Jashin était né avant la fin. Il se rappellait, dans ces temps, comment tout était­.

Il se rappellait surtout l'incrédulité des ses compatriotes face à la possibilité que tout ce que des générations avant eux avaient créées puissent disparaitre. La soif de survie de l'être humain l'avait amené à se croire invincible, de par son nombre et son intelligence.

Mais la folie de l'homme l'avait mené à sa perte, et la Terre s'était chargé de montrer qu'on ne pouvait pas faire d'elle un dépotoir. Pour lui, c'était ce qui s'était passé.

Avec une autre gorgée de sa bouteille, la grimace passant sur son visage, il se remit en tête que ca, c'étais son point de vue. Pour beaucoups d'autres, nés après la Fin, et nourris aux contes de l'ancien monde et de ses miracles, l'état présent du monde semblait une punition pour eux qui n'avait rien fait. Ils voyaient leur futur noir, parfois de haine, parfois de désespoir.

Mais tous étaient d'accord sur un point. On ne pouvait se soustraire au regard de toutes ces ruines qui jonchait le long de la rivière du L'eaurente, autrefois appellé Saint-laurent. Mais il n'y avait plus rien de saint dans ce monde.

A part ces ruines qui les dévisageait, tel des carcasses de dieux à jamais disparus, rien ne restait. Que l'horreur et la survie.

C'est sur ces pensées que le vieux loup s'endormit, la bouteille pratiquement vide dans ses mains, confiant son sommeil au clocher qui le regardait, du haut de ses briques.